L'Hecatinæ, un symbole pour dire oui au don d'organes

Et ouvrir la discussion avec nos proches
L'Hecatinæ, un symbole pour dire oui au don d'organes
Tous donneurs, tous concernés ; dites-leur avec une Hecatinæ - Le don me tient à cœur

On vous a déjà parlé du don d'organes et à quel point c'est important pour sauver des vies (ou les rendre meilleures suivant l'organe ou le tissu transplanté).

Quand on parle de don d'organes, ce qui est difficile à trouver, c'est le donneur, pas le receveur ; et le donneur, le jour J, il n'a plus vraiment voix au chapitre pour dire s'il est pour ou contre. Donc, même si nous sommes tous donneurs présumés, on demande à la famille le témoignage de la volonté de leur proche défunt. On vous en parlait ici de l'importance de parler à vos proches de votre position sur ce sujet : Le don d'organes, pourquoi en parler ?

Des initiatives pour promouvoir le don d'organes, il y en a beaucoup : un maillage d'associations impressionnant, des courses, des festivals, etc. Mais le taux de refus reste toujours beaucoup plus élevé que la part des personnes qui ont réellement exprimé leur opposition au don. Il faut donc continuer les efforts !

Nous avons rencontré Stéphanie Monier, professionnelle de santé et membre de France Transplant , qui a eu une idée qui nous plaît beaucoup : elle a créé un symbole, l'Hecatinæ, qui permet de montrer qu'on est pour le don d'organes. Quand on le porte, il permet de le dire ainsi que d'aborder le sujet avec nos proches afin qu'eux aussi se questionnent et se positionnent.

Pourquoi un symbole, il y a déjà le ruban vert qui est promu par quelques associations ?

Stéphanie : Le ruban vert, réunit bien sûr en France les différents acteurs mobilisés pour cette cause. Je pense qu'un symbole universel et univoque est nécessaire. J'ai imaginé l’Hecatinæ dans une volonté artistique, avec un sens propre et unique et dans le but d'être facilement reconnaissable dans le monde entier : un battement du cœur à l'infini, dans un cercle qui nous réunit tous. Un symbole qui représente un mouvement perpétuel. Quelque chose que l’on a envie de porter sur soi.

Et ce nom, il sort d'où ?

Stéphanie : Le nom que j'ai donné à ce symbole, je l'ai fait en hommage à Hécate, déesse de la mythologie grecque, associée au monde souterrain d'Hadès. Déesse de la nouvelle lune, porteuse des flambeaux et surtout déesse des seuils et de la croisée des chemins.

Maintenant, pour que son idée porte ses fruits, il faut que ce symbole soit connu et reconnu !

Stéphanie : mon vœu le plus grand est de voir, grâce à l'Hecatinæ, fléchir les chiffres du taux de refus et augmenter ceux du nombre de greffes. Et pour cela je crois profondément à la puissance de l'art !

Et concrètement comment vas-tu faire pour promouvoir ce symbole ?

Stéphanie : j'ai lancé ce symbole en août 2021 dans le cadre de la réalisation de la BD  Une vie pour une autre : Jours et nuits avec la coordination du dons d'organes et de tissus du CHU Grenoble Alpes de Raphaël Drommelschlager, aux Éditions Glénat. Depuis, au gré des demandes, ont vu le jour des hoodies, des tee-shirts, des pendentifs, des cartes, etc.  La route va être longue pour que l'Hecatinæ joue son rôle mais je fourmille d'idées. Elle fera son chemin sur mes jambes et sur les jambes des autres mortels.

L'Hecatinæ est présente sur le web :


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